Protéger l'économie : c'est l'un des objectifs annoncés de ce deuxième confinement, un peu plus souple que le précédent. Même si les showrooms des concessions seront fermés, les livraisons de voitures neuves ou d'occasion pourront donc continuer à se dérouler de manière (quasiment) normale
L’appel du Conseil National des Professions Automobiles (CNPA) et des syndicats du groupe PSA sera resté lettre morte : les showrooms des concessionnaires doivent aujourd’hui fermer leurs portes, à l’image de tous les commerces considérés comme « non essentiels ». Mais le coup d’arrêt sera tout de même moins brutal qu’au printemps dernier. Si vous aviez commandé un véhicule, qu’il soit neuf ou d’occasion, avant le confinement, vous pourrez en effet cette fois en prendre livraison, à condition d’avoir pris rendez-vous avec votre revendeur. Pour cela, il vous faudra bien évidemment vous munir de votre attestation de déplacement, sur laquelle vous devrez cocher la deuxième case correspondant à un « retrait de commande ».
✅ Même si ça ne vous sera pas forcément demandé, mieux vaut aussi emporter avec vous un document pour justifier votre trajet, comme le bon de commande de votre véhicule par exemple.
Les nouvelles ventes uniquement en ligne :
- Pour prendre livraison de sa voiture, il faudra avoir pris rendez-vous au préalable et se munir de son attestation de déplacement, en cochant la deuxième case.
- En revanche, comme au printemps dernier, les showrooms des concessions devront rester fermés : les nouvelles ventes ne pourront donc s’effectuer qu’en ligne.
En revanche, oubliez l’idée de faire le tour des concessions pour partir en quête de votre nouvelle monture. Pendant ce deuxième confinement, l’activité « vente » elle-même restera limitée au seul commerce en ligne. Heureusement, de plus en plus de constructeurs proposent cette possibilité, et le marché de l’occasion commence aussi à s’y convertir. Mais acheter une nouvelle voiture de cette manière, sans pouvoir l’essayer ou même simplement s’installer à bord, demeure loin d’être idéal, et la filière s’attend encore une fois à vivre une période compliquée. Dans son allocution du 28 octobre, Emmanuel Macron a toutefois évoqué la possibilité de réévaluer cette fermeture des « commerces non essentiels » dans deux semaines, en fonction de l’évolution de la pandémie.